III)Météorologie
1) Forme spéciale des piles
Un autre facteur important dans la conception du viaduc, comme vous l’ avez remarqué, la forme des piliers est original, effilée et se séparant en deux, mais ce n’ est pas du tout par hasard,
Dans la causse du Larzac les vent sont souvent assez fort, et proviennes presque toujours de l’ ouest, et en plus, par l’ effet « entonnoir » de la vallée, les vent peuvent atteindre une vitesse supérieur de 25 % a celles enregistrées aux station météorologiques les plus proches.
Comme vous le savez, l’ avion pour voler utilise l’ effet venturi, qui crée une dépression à la surface de l’ aile et « l’aspire » vers le haut .Plus l’ obstacle est grand, plus le vent doit accélérer pour le contourner, et ainsi, la dépression engendrée est d’ autant plus forte .
Or il se passe la même
chose pour les piles du viaduc.
Les
piles du viaduc sont pour lui un obstacle qu’ il doit parcourir, il se divise en
trois,
(a l’ intérieur, et a l’ extérieur des deux cotés) le vent accélère a l’
extérieur car sa distance a parcourir
est plus grande qu’ a l’ intérieure ,c’
est l’ effet venturi, cet effet aura pour conséquence d’ augmenter la pression
du vent sur les piles (a l’ extérieur)
Mais l’obstacle est bel et bien toujours présent et des dépressions se forment par conséquent au niveau des piliers. Pour y remédier, les ingénieurs ont donc choisi de construire des piles parfaitement symétriques afin que les dépressions se compensent de chaque côté de la pile et que cette dernière évite alors de bouger.
Les ingénieurs estiment qu’il faudrait des vents de 250 km/h pour mettre en péril l’ouvrage