Ils se définissent comme des inventeurs, mais leurs créations ont des noms bizarres: «Méga-Nique», «Robo-Bite», «Orgasmo», «Fuckzilla»… Ces inventions foutraques, ce sont des machines à baiser, fabriquées de trique et de broc à partir de tondeuses à gazon et de perceuses à percussion.
Les sex-machines
n’ont presque jamais de panne. Ornées de godes en plastique rose,
soudées sur des bras articulés de lampes d’architecte ou sur des cadres
de bicyclette, ces machines-outils à la libido insatiable se branchent
sur secteur. Il suffit d’appuyer sur un interrupteur et les voilà,
brusquement, qui vont et viennent avec un bruit d’essoreuse. Le
photographe Timothy Archibald leur a consacré un livre —Sex machines— et sur son site internet
(dont l'accès est maintenant restreint), il recense les plus
incroyables d'entre eux. Leurs créateurs viennent de tous les coins des
Etats-Unis. Généralement, ce sont de bons pères de famille,
mécaniciens ou ingénieurs dans des petites villes perdues entre l’Ohio
et le Texas, qui se rendent le dimanche à la messe puis foncent au
garage pour mettre les doigts dans le cambouis. Ils rêvent tous de
bricoler la sex-machine idéale, rivalisant d’ingéniosité avec pour seul
et unique objectif la jouissance tellurique ultime… L’orgasme classé 9
sur l’échelle de Richter. Depuis quelques années, leur communauté s’est
élargie sur internet à une cinquantaine d’individus, dont certains
vendent leurs créations sous le label: «Made in USA» (c’est du solide).
La plupart d’entre eux, au début, ne le faisaient que pour leur épouse.
Depuis 2000, certains en font leur gagne-pain. Ils se définissent comme «inventeurs de machines à baiser (sex-machines)».
Les prototypes à faire jouir sont d’ailleurs commercialisés à des
tarifs de plus en plus démocratiques. Sur Internet, il s’en trafique
entre 20 et 30 par semaines, au même prix que des vélos de salon.
Le premier du genre —la Sybian, créée en 1985– se vend à un rythme accéléré. Il coûte 1315 dollars et son inventeur, Dave Lampert, prétend que c’est le plus efficace de tous, car le plus adapté aux plaisirs féminins: «Ma Sybian est agitée de mouvements sur sa base, explique-t-il. La majorité des sex-machines ne font que coulisser d’avant en arrière: elles fonctionnent sur le principe de la pénétration. Mais ce n’est pas le va-et-vient qui compte pour une femme, c’est l’intensité des vibrations…». Ancien professeur de danse, Dave Lampert est un pionnier sur le marché des sex-machines: cela fait 19 ans qu’il fabrique des Sybians, pour répandre sa «philosophie du sexe». Une philosophie qui tient en quelques mots: quand la femme jouit, tout le monde est heureux. Mais pour la faire jouir, il faut savoir s’y prendre. «J’ai acheté beaucoup de livres sur le plaisir féminin et la plupart de ces livres répétaient la même bêtise, la même gigantesque et aberrante méprise, que l’on voit dans les films X et que la plupart des hommes tiennent pour une vérité: ils sont persuadés qu’en ramonant leur partenaire à coups de reins ils l’envoient au 7ème ciel. L’humanité ne s’en sortira jamais tant que ce mythe perdurera. Aller d’avant en arrière dans une femme, ce n’est pas lui faire l’amour, c’est juste se masturber à l’intérieur d’elle, sans tenir compte de ses besoins… Voilà le message que j’ai voulu faire passer en créant la Sybian. Ma machine ne va pas d’avant en arrière. Je l’ai élaborée dans des clubs échangistes du Midwest, en posant des questions à des dizaines de testeuses, et maintenant le business est si bon que je gagne un million de dollars par an. Parce que la Sybian est parfaite».
Dave Lampert prétend que sa machine peut procurer jusqu’à 100 orgasmes consécutifs. Curieusement, c’est dans la communauté des «échangistes chrétiens» que son invention se vend le plus: ils l’ont plébiscité comme l’instrument de Dieu le plus propre à sauvegarder les liens sacrés. «Avec une sex-machine, il n’y a pas d’adultère, explique Dave. Il n’y a que du plaisir partagé.»
Ceux qui achètent les sex-machines sont à l’image de leurs inventeurs:
ils ont la foi, ils ont des enfants et pour préserver l’institution du
mariage, ils font tout ce qu’il faut pour satisfaire pleinement leur
épouse. Ils pensent que si Dieu a créé l’homme avec un cerveau, c’est
pour se le triturer. Même chose pour le sexe.
«Ma femme et moi, nous sommes des Américains moyens, raconte Paul, créateur d’une petite société de «machines pour adultes» à Redwood city (Californie). Nous
entretenons notre gazon, nous veillons à l’équilibre alimentaire de nos
repas, nous allons aux réunions de parents à l’école… Je suppose que
cela fait de nous des pervers déguisés: nous pourrions être derrière
vous dans un supermarché!».
Paul a créé 158 sex-machines. Il y en a une qui peut servir pour quatre personnes à la fois (judicieusement nommée «Gang-bang») et une autre dont le moteur vient d’une machine à malaxer la pate («the thumpstir»). Il y en a aussi une qui ressemble à une valise (très discret, pour les voyageurs) et au départ, toutes ces machines, Paul les inventait pour sa femme, Jenny. «C’était un hobby. J’étais directeur d’une entreprise de management. Mais en 2001, les sex-machines, c’est devenu mon vrai métier: j’ai toujours pensé que le sexe était la seule valeur sûre en période de crise. Même quand tout va mal, les gens continuent à dépenser de l’argent pour se réconforter avec les plaisirs simples de la vie. Le marché est énorme. Le fantasme de la sex-machine est tellement répandu. Qui ne désire pas posséder un pénis de substitution, un pénis qui surpasse les prouesses les plus surhumaines? Je vends aussi beaucoup mes produits pour des raisons personnelles: il y a ce client gay, par exemple, qui cache son homosexualité à sa famille et qui ne peut réaliser ses fantasmes qu’en cachette… En attendant de faire son outing. Il y a ces couples séparés par de longues distances: on peut toujours combler celle qu’on aime, même pendant une absence prolongée. Il y a aussi ces personnes âgées, travaillées par une libido toujours vivace, mais trahies par un corps sénile. Je connais un mari de 93 ans qui continue à faire l’amour avec sa femme de 87 ans, par l’intermédiaire d’une sex-machine: ils sont heureux ainsi. Les gens partagent leurs désirs avec moi et je m’efforce de répondre à toutes les attentes».
Entreprises de salubrité publique? Longtemps cantonnés à un marché
confidentiel, les fabriquants de sex-machines semblent maintenant
s’ouvrir au grand-public, avec une touchante sollicitude: «Nous sommes là pour vous aider», disent-ils, comme James, qui a fabriqué des centaines d’engins «parce que c’est utile».
Designer spécialisé dans les bolides, James explique qu’il peut
éjaculer rien qu’au volant d’une voiture, si c’est lui qui l’a
construite. «Toute l’énergie que j’ai mis dedans, brusquement, ça sort, dit-il. Créer une machine, c’est sexuel. Un moteur qui rugit, ça provoque une décharge.»
James a d’ailleurs conçu ses sex-machines selon les principes de la
dynamique. Il les fabrique toujours plus puissants, plus véloces
et plus sexy… dans une course en avant vers le seul but qu’il rêve
d’atteindre vraiment: le plaisir. Celui des autres, ou le sien, peu
importe. On retrouve le même altruisme chez l’inventeur de l’Orgasmo, Rick Van Thiel, ex-masseur-thérapeute et ex-acteur de X au Nevada. «Ma machine est comme moi, raconte Rick. Elle
peut faire jouir les femmes dans tous les sens. Elle vibre, elle vrille
et elle pilonne, vite ou doucement, elle fait tout, sauf se blottir
tendrement contre vous. Depuis que je l’ai mise en démonstration, plein
de maris viennent me voir. Il y en a 50 ou 60 qui m’ont demandé de faire
l’amour à leur femme. Ça m’a surpris. Parfois, ils veulent juste
regarder, parfois ils veulent juste lui poser des questions après, ou
alors participer… Moi, je suis comme ma machine. Je n’offre pas l’amour.
Seulement le plaisir. C’est ça qui rassure». Dépassant les 6900
dollars, l’Orgasmo —la plus coûteuse de toutes les sex-machines— reste
inaccessible aux particuliers. Mais Rick en vend régulièrement à des
clubs échangistes où les couples peuvent la tester.
En 1867, le Medical Society Journal (USA) publiait un article concernant «l’influence de la machine à coudre sur la santé des femmes»
et recommandait le bromure aux couturières afin d’enrayer l’excitation
sexuelle provoquée par les trépidations du pédalier. Une femme avec une
machine, ça la foutait mal, si l’on ose dire. Maintenant, ce sont les
femmes qui réclament le droit de vibrer, demandant à leur mari de leur
offrir une sex-machine. Ce qu'ils acceptent: «Qui actionne le robot ? Qui le contrôle ? Le robot qui fait l’amour, c’est moi. L'homme».
On en voit meme une dans le dernier film des freres Coen ("Burn after reading"), fièrement dévoilée par... George Clooney.
Rédigé par : mec de base | 22/12/2010 à 12:47
Hmmm... personnellement les sex machines me laissent de marbre, voir me refroidissent: faire l'amour ou plutôt baiser avec une machine froide et mécanique ne m'excite guère, je préfère la chaleur corporelle, qu'elle soit celle de mon partenaire ou la mienne.
Il serait d'ailleurs intéressant de réfléchir à ce qui provoque l'envie d'aller vers des machines. Le fait que des courants religieux soient cités amènerait presque à se demander si au travers de la machine, certains croyant ne se déculpabiliseraient ils pas? Plutôt que de violer quelques sacrements, on se tourne vers le non humain. Je trouve ça triste quelque part...
Excellentes fêtes de fin d'année et bonne fin de séjour au Japon (félicitation d'ailleurs pour cette résidence bien méritée!)
Elle de Duo D'Idées
duodidees.wordpress.com/
Rédigé par : Elle de Duo D'Idees | 22/12/2010 à 12:57
Un qu'on ne voyait pas en bricoleur c'est Georges Clooney dans Burn After Reading des freres Cohen.
La scene est assez marrante car on ne la comprend qu'apres avoir vu surgir le gode rose.
Rédigé par : Mr Le Brad | 22/12/2010 à 13:01
Dans un très amusant film des frères Cohen, Burn after Reading, George Clooney joue un de ces fabriquants de machines sexuels, une sorte de chaise à bascule.
Rédigé par : thé du rêveur | 22/12/2010 à 13:09
Tout ça c'est pour les riches. Trop cher pour moi. Alors je fait l'amour moi-même à ma femme.
Rédigé par : ACHE_KAYENNE | 22/12/2010 à 13:28
merci pour la qualité de cet article de vrai journalisme, on apprend enfin quelque chose d'humain, entre autre sur les croyants du cul ou le cul des croyants ....
Rédigé par : letempsdescerises | 22/12/2010 à 13:36
Je me souviens d'avoir découvert les sex machines sur le Net, il y a une dizaine d'années. En tant qu'artiste plasticien le rapprochement avec Tinguely m'avait paru une filiation logique et j'avais complimenté le créateur/constructeur en lui affirmant qu'il devait avoir sa place au Centre Pompidou.
Rédigé par : wombat | 22/12/2010 à 14:42
Je vous conseille ce livre, avec ses belles photos : http://goo.gl/yQVnb
Moins de 18 euros, port inclus
Rédigé par : Jason | 22/12/2010 à 18:16
le meilleur site sur ce créneau, qui "utilise" une grande diversité de machine est sans conteste
http://www.fuckingmachines.com
Rédigé par : manu | 22/12/2010 à 18:17
Étrange paradoxe, tout de même. D'un côté, on (les médias, les sexo, les psycho, les gens de la rue) continue de répandre ce cliché (fichtrement) mensonger que les femmes ont moins de libido que les hommes (ces obsédés notoires), qu'elles sont plus sentimentales que génitales, etc., et, de l'autre, nous n'en avons que pour le plaisir sexuel des femmes : sextoys de tous genres, sex-machines, etc. "Mais ce n'est pas le va-et-vient qui compte pour une femme, mais l'intensité des vibrations". Bien sûr, donc, l'homme et la femme ne se rejoignent jamais dans une bonne vieille pénétration vaginale ? Seul l'homme y prend son plaisir, égoïstement, en bon masturbateur ? Eh bien dans ce cas cessons illico de pénétrer les femmes, puisque de toute façon - mais ce n'est pas de notre faute, hein - nous ne vibrons pas. Voilà, en tant que vil pénétrant, je culpabilise déjà, moi qui pensais naïvement que mes coups de reins valaient au moins quelques chandelles...
Rédigé par : Lenoir | 22/12/2010 à 19:09
"Leurs créateurs viennent de tous les coins des Etats-Unis"... Tout est dit. L'Amérique (du Nord), dans toute sa splendeur! Et épargnez moi le classique "aaaaah, mais tu ne connais rien à l'Amérique, le melting-pot, gnagnagnagnagna".
Rédigé par : Paul Yglotte | 22/12/2010 à 20:41
Tres bon article.
ce n'est pas fatiguant que tes billets soient repris sans te citer?
cf : http://www.rmc.fr/blogs/brigittelahaie.php?post/2010/12/22/Le-Fil-d-Ariane-du-22/12
Rédigé par : palaume | 22/12/2010 à 20:54
Oui, clooney évidemment.
Pour une bonne fois braves gens, faites vous une raison il ne s'agit pas des frères "cohen", mais COEN, sans H, avec la prononciation qui va bien avec. Merci pour eux.
Et aussi ce vieux film danois de ma jeunesse avec une héroïne blonde et éthérée comme dans une photo de David Hamilton qui faisait du vélo avec une drôle de selle qui montait et descendait au rythme des pédales...
Grand souvenir d'ingéniosité.
Etrange que les japonnais ne soient pas les pionniers dans ce domaine d'ailleurs, loin devant des wasp du midwest.
Rédigé par : Vintage | 23/12/2010 à 09:47
il est certain que l'invention du vibro a vidé 90% des cabinets des sexologues, traitant la frigidité..ca marche même sur les mecs - j'ai essayé
Rédigé par : eviton pera | 23/12/2010 à 10:14
"Dave Lampert prétend que sa machine peut procurer jusqu’à 100 orgasmes consécutifs."
Zeus! 100 orgasmes à la suite avec cette machine!
Notre tête doit alors exploser et les spasmes du corps ne plus s'arrêter!
Ne risquons-nous pas d'attraper la maladie de Parkinson
avec ça? :-D
Je dois être un tantinet ringarde, mais je préfère 1, 2 ou 3 (dépend du moment) dans les bras de mon copain.
Rédigé par : Léa | 23/12/2010 à 13:55
j'ai teste la sybean, et c'est absolument genial. je l'ai teste avec ma copine, la plupart des gens l'utilise en couple.
je peux vous dire qu'il semble impossible de ne pas avoir d'orgasme avec. de la a en acheter une... c'est un autre probleme.
Rédigé par : nouille orc | 23/12/2010 à 17:55
Wombat : "Je me souviens d'avoir découvert les sex machines sur le Net, il y a une dizaine d'années. En tant qu'artiste plasticien le rapprochement avec Tinguely m'avait paru une filiation logique".
On a tendance à oublier que Tinguely concevait ses machines comme des mécanismes fragiles voués aux dysfonctionnements et pannes diverses qui minent la confiance en l'infaillibilité de la technologie. Elles se situent donc à l'opposé des sex-machines aux solides mécaniques élaborées pour optimiser les sensations. Les sex-machines redoutent les défaillances alors que Tinguely les recherche. Et, il existe d'autres différences. Leur seul point commun est d'être des machines !
Rédigé par : Un historien d'art | 24/12/2010 à 12:41
Le sule problème c'est que même avec des sextoys, le fantasme d'un gode réaliste ou d'un vagin artificiel ou encore d'un masturbateur aide à se plonger dans une séance de masturbation qui n'est pas que mécanaique alors qu'avec les love machine c'est un peu le cas ...
http://www.clitoland.com
Rédigé par : Love Machine | 27/12/2010 à 23:17
Merci pour cet article comme à l'habitude remarquable.
La vieille Europe connaissait depuis longtemps déjà le pal. Comme chacun sait, l'objet, dans sa simplicité rudimentaire, ne rendait que des services, ma foi, limités au point que son utilisation finit par être abandonnée, sans doute par lassitude.
Même les tentatives d'adaptation agricole ne semblèrent pas donner toutes les satisfactions attendues. Je cite: "Pal injecteur. Appareil servant à injecter dans le sol des engrais liquides ou des insecticides. Synon. pal distributeur. Le pal injecteur [de l'injecteur Bourgeois] (...) est formé par un compresseur ayant un corps de pompe horizontal et armé d'une aiguille creuse très dure (Brunet, Matér. vinic., 1925, p.526). L'emploi du pal injecteur d'engrais en solution est peu efficace et coûteux (Boulay, Arboric. et prod. fruit., 1961, p.98)".
On voit bien qu'il pèche (sans référence à sa première utilisation) aussi bien par la dureté de l'aiguille que le coût des solutions. Et pourtant, il s'en fallait de peu! Mais comme à beaucoup d'autres inventions sommaires du vieux continent, l'Amérique a su apporter la solution pratique propre à populariser l'outil (exemple célèbre de la Ford T) et réhabiliter sa disgrâce dans le cas présent.
Je suis soulagé de savoir qu'enfin les femmes peuvent accéder en toute liberté au pal. C'est un nouveau pas vers cette égalité si souhaitée et attendue.
Rédigé par : Tramuge | 29/12/2010 à 13:43
Félicitations à l'auteur (-trice?) de ce blog pour la constance, la rigueur et l'étendue des analyses développées.
C'est vraiment du bel ouvrage, agréable à lire, intellectuellement à la fois honnête et rigoureux.
Réunir toutes ces qualités est rare, surtout au regard des sujets que vous abordez (comme les sex-machines artisanales étudiées sur ce post).
Je fréquente pour ma part un forum qui se soucie, entre autres choses, des thématiques de la sexualité que vous développez ici-même.
Il s'agit de l'Orgul, je donne quelques liens qui pourront intéresser les lecteurs:
-sur l'extension de la prostitution:
http://leplusgrandforum.forumgratuit.tv/viewtopic.php?f=5&t=458
-sur les soins apportés par les femmes à leur corps: http://leplusgrandforum.forumgratuit.tv/viewtopic.php?f=5&t=3495
-sur l'inceste (légal, c'est-à-dire entre adultes consentants): http://leplusgrandforum.forumgratuit.tv/viewtopic.php?f=5&t=3536
-sur une "Paris Hilton made in France":
http://leplusgrandforum.forumgratuit.tv/viewtopic.php?f=5&t=3464
-sur le chemin de certains hétéros vers l'homosexualité: http://leplusgrandforum.forumgratuit.tv/viewtopic.php?f=12&t=3580
-sur les amours inter-ethniques:
http://leplusgrandforum.forumgratuit.tv/viewtopic.php?f=12&t=3548
Bref, j'espère que ce message ne sera pas censuré, le forum est libre d'expression et il y est régulièrement fait référence aux articles du blog 400Culs.
Bons baisers à toutes et tous!
Rédigé par : Goran | 04/01/2011 à 01:55