Malgré certains clichés véhiculés à tort, la cravate de notaire (toujours chic, jamais vulgaire), n’est pas une pratique réservée aux poitrines voluptueuses. Tous les seins, même les plus modestes, sont à la hauteur de cette délicieuse caresse. Le souci, c’est de parvenir à optimiser le processus malgré un 85 B.

Eh oui, la cravate de notaire se révèle un exercice assez périlleux même quand on a est dotée de gros seins : autant l’univers fantasmatique de cette forme de masturbation est évocateur, autant la pratique se révèle parfois décevante. Le pénis s’échappe, les seins irritent, la manoeuvre est laborieuse… Bref, ça peut être décevant, le problème principal restant tout de même le glissement. Alors pour des petits seins, il est vrai que ça se complique encore.

Mais tout d’abord, un peu de vocabulaire.

La cravate de notaire est ainsi nommée en raison d’une délicate métaphore : cette pratique consistant à placer le pénis de Monsieur entre les seins de Madame pour se voir gratifier d’une caresse masturbatoire, ses testicules viennent se positionner aux environs de la gorge de sa partenaire, formant ainsi le « noeud » de la cravate.  Il est donc entendu que le pénis de Monsieur pointe vers le bas du corps de Madame, et qu’elle a de cette façon une vue très intéressante sur les fesses de son partenaire. Voilà qui offre d’intéressantes perspectives péri-anales. Oui, c’est une journée poétique. De rien, ça me fait plaisir. Je salue au passage nos amis les notaires.

A noter que si la position de Monsieur est inversée et que le bout de sa queue pointe vers le visage de Madame, il s’agit alors d’une branlette espagnole.

Une chose est certaine : il semble assez hasardeux de prétendre que seuls les seins king-size seraient à même de prodiguer cette caresse avec efficacité. De fait, les complexités de mise en oeuvre pouvant compromettre le succès de l’entreprise sont liés à des problèmes de glissement, et non de volume.

En effet, une fois l’engin de Monsieur bien installé entre les deux seins, quelle que soit la taille de ces derniers, l’idéal c’est que ça coulisse ! Rien de plus désagréable que de sentir la peau du pénis accrocher à l’entre-seins de la partenaire. Or, pour coulisser, peu importe la profondeur de bonnet, il faut simplement que ça glisse : une certaine moiteur ambiante, ou au contraire une peau un peu sèche, et c’est l’irritation assurée, pour l’un comme pour l’autre. Et là, ça peut carrément faire mal !

Comment remédier à ce problème ? Une solution très simple : lubrifier les seins. Oui, vous avez bien lu : des seins, ça peut parfaitement se lubrifier. Plus précisément, on lubrifie l’entre-deux-seins, en veillant à laisser le reste de la surface bien « sec », histoire de pouvoir saisir ses seins à pleines mains pour enfouir entre eux le pénis de son partenaire.

Une fois lubrifiés (et pas avec de la salive, mais avec du gel), les seins enserreront avantageusement la queue, sans risque de frottements désagréables. Pas de sensation de surchauffe, pas de problème de cadence : ça glisse tout seul !

Petite précision pour la lubrification : éviter les gels de type Play-O ou Déclic. En effet, s’ils se révèlent formidables pour la masturbation (ils augmentent la sensibilité du clitoris), ils risquent de provoquer une désagréable sensation de mentholisation du pénis, si la cravate s’éternise…


Illustration : Andre-Batista via Flickr

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