Laisse-moi te parler aujourd’hui de l’inégalité des sexes. Et quand je dis « sexes », je parle des sexes en tant que tels hein, des parties génitales quoi, pas de toute la personne qui englobe ledit sexe en question.
Non, non, aujourd’hui on va parler rien que des sexes, des sexes d’hommes, des sexes de femmes, des zizis, des bites, des chattes et des foufounes, rien que ça. Et de l’inégalité manifeste dont sont victimes les pauvres chattes par rapport à leurs homologues phalliques, parfaitement m’sieurs dames.
Bon, évidemment, loin de moi l’idée de te prendre pour un con et de te faire un topo pour t’expliquer combien le sexe de la femme est différent de celui de l’homme du point de vue de l’anatomie, de la reproduction et de la manière de pisser. Non lecteur, toi venir sur ce site donc toi lecteur intelligent, pas besoin de s’attarder sur ce genre de propos et tant pis si je perds une occasion de booster le référencement en cumulant des termes médicaux très prisés des doctinautes et très nombreux autres internautes hypocondriaques.
Donc, venons-en au fait : t’as déjà remarqué à quel point la foufoune avait mauvaise réputation ?
La bite elle, elle n’a guère de problème avec son image. La bite est majestueuse, virile, elle a le droit d’être velue et de sentir le mâle. Pas la chatte. La chatte, elle a pas le droit d’être chatte. La chatte, elle a pas le droit d’être poilue, la chatte elle pue. Ca, c’est pas moi qui l’affirme, c’est la société qui me l’a expliqué. Et c’est pas compliqué de s’en rendre compte, suffit de traîner un peu dans les rayons de ton supermarché.
Allez hop, direction le rayon hygiène féminine. Parce que bah oui, les femmes ont leurs ragnagnas et les hommes peuvent se féliciter de ne pas avoir d’équivalent dans le genre. Par conséquent, les femmes ont droit à un rayon hygiène rien que pour elles afin de gérer ce mauvais sang comme elles l’entendent (serviettes, tampons ou coques à chatte dont mes copines sont adeptes). Seulement, si tu mates ce rayon de plus près, tu te rends compte qu’il ne s’agit pas seulement de t’offrir une solution à tes périodes menstruelles, loin de là. Désormais, un tiers des produits d’hygiène féminine visent à rendre ta chatte un peu moins chatte mais un peu plus présentable. Je m’explique :
Par exemple, mate les protège slip. Toi le mâle ignare, sache que ce n’est pas destiné à être utilisé pendant les règles, ou alors faudrait en changer tous les quarts d’heure tellement c’est pas épais ces trucs. Alors les protège slips, il servent à quoi ? Ben comme leur nom l’indique, à protéger ton slip. Oui mais de quoi ? Réponse : de l’immonde foufoune. Parce qu’une chatte mouillée, une chatte qui sent la vraie chatte ou une chatte visqueuse (fais pas genre t’es pas au courant hein… oui, y en a des visqueuses), il semblerait que ce soit sacrilège de la mettre en contact avec une culotte en dentelle fine. Ou une culotte tout court d’ailleurs. En somme, la bite a le droit de coller à un caleçon mais la chatte, on lui déconseille carrément d’être en contact avec le tissu tellement elle est pas propre par nature.
Perso, ça me sidère.
Pire encore, y a désormais la gamme hygiène et fraîcheur intime. Fini les zézettes qui sentent la zézettes hein, désormais, faut que ça sente la lingette, faut que ça sente le désinfectant et la fleur de nymphéa, faut que ce soit clean comme une fesse de bébé. T’as plus le droit d’aller pisser sans être munie de ton mini paquet de lingettes de voyages et ta chatte, désormais, elle a intérêt à être a-sep-ti-sée. Bientôt, la gamme s’enrichira d’un déodorant spécial fouf, à bille ou en spray (perso je le préfèrerais à bille quoi, histoire que ce soit au moins sympa à appliquer), pour que ton minou sente le verger en fleur ou la fraîcheur des cascades. Mais faut pas qu’il sente le minou hein, ça jamais.
Mais des rayons hygiène masculine, t’en as déjà vu ? Si nous on a droit aux slogans qui tuent du genre « Pour être fraîche en toute circonstance« , t’as déjà lu un truc du genre « Pour avoir les bonbons frais comme au premier jour » ?! Hein ?!! Evidemment que non. Car comme je te l’ai dit, la bite elle a le droit de sentir la bite, elle est pas obligée de se parer de senteurs de fleurs et de se noyer dans des lotions hydratantes au PH neutre.
Et les poils, parlons-en des poils. Les hommes, ils ont le droit d’être velus, c’est même conseillé. Les hommes, on leur demande pas de s’épiler le maillot et si la toison dépasse un tantinet du slip de bain, ça fait juste mâle quoi, c’est viril, c’est normal. L’homme, il a le droit d’avoir des poils du nombril jusqu’au trou du cul, on lui dit rien.
Pas la femme. La femme, on est OK pour qu’elle conserve quelques poils si l’épilation intégrale la perturbe, mais pas trop quand même hein. Alors on crée des tendances : ticket de metro, épilation en triangle… Parce que la chatte en tant que telle, faut croire qu’elle est pas belle ; alors elle est obligée de se déguiser, d’aller chez le coiffeur et de se parfumer pour être un minimum présentable. Et désormais, les filles qui optent pour la version « nature » et qui restent attachées à leur touffe comme une ado à son premier doudou, elles passent pour des sortes de freaks, des pas normales quoi, des pas saines ou des qui se laissent aller. Et puis c’est bien simple, va donc faire un tour au sexshop du coin et attarde-toi au rayon DVD. Hé oui, ça te trouera le cul de constater que de nos jours, les filles au minou coiffé façon aisselle de Catherine Ringer sont reléguées au rayon « bizzareries », à côté des DVD de naines gang-banguées et de trips scatologiques. Tu trouves ça normal toi ?
Sérieux, pourquoi est-ce qu’on fait tout ce cirque autour des minous alors que tout ce qu’ils veulent, ces petits animaux fragiles, c’est vivreuh, et si possible vivre en paix comme messieurs les zizis sans avoir forcément besoin de s’excuser d’être poilus et de ne pas sentir naturellement la fleur de jasmin.
Y a pas de justice, j’vous l’dis.
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Bonjour.
Je lis ce blog depuis quelques moi déjà, avec grand intérêt. Je me permets d’intervenir ici à propos de la pilosité du minou.
Moi-même, je ne suis pas épilée (de nulle part d’ailleurs, aisselles, gambettes ou sexe). Alors que j’ai parfois du mal à assumer mes jambes et surtout mes dessous de bras poilus, jamais ma chatte ne m’a posé de problème et – c’est là l’objet principal de ma remarque – n’a surtout jamais fait l’objet de la moindre remarque de mes amants. Tout ça juste pour dire que je n’ai jamais vraiment senti ce si terrible poids de la société dont vous parlez qui oblige les femmes à s’épiler le sexe. Mes amies elles-même s’épilent certes l’intérieur des cuisses (pour certaines) mais l’épilation de la vulve elle-même reste une chose très rare.
Alors peut-être est-ce un effet de milieu social (gauche bobo baba tout ça), ou bien une question d’âge (aux alentours de la vingtaine). Quoi qu’il en soit, j’ai connu plus d’hommes qui tenaient à avoir un beau pubis bien lisse que de femmes qui se faisaient le maillot.
Bonne continuation et bonne vie ! =)
Je dois pas vivre avec mon temps, ou alors je suis décidément, ça se confirme, très pervers, mais moi les chattes qui sentent l’OBAO j’aime pas. Une chatte doit sentir la chatte, on est bien d’accord. Une partie de jambes en l’air qui commence par « attends je vais me laver », c’est pas glop.
Question de séduction, on cherche à plair, et on montre à l’autre ce qu’il veut voir.
Le minou est caché, alors il faut qu’il s’arme des plus belles parures pour séduir, car c’est à travers cela qu’il se présente.
La bite, elle, se présente, s’éxhibe, digne, le reste est donc secondaire.
Enfer et damnation. Quand on écrit en oubliant de mettre un pseudo ou un mail, ce méchant WordPress nous fait revenir à la case départ sans se souvenir du roman qu’on a tapé !
Bon, je ne recommencerai pas.
Pour faire court donc, en tant qu’homme amateur de ma femme, j’ai horreur d’une chatte qui sent le savon. Et les poils ne m’y dérangent absolument pas.
Y aurait-il une différence entre les films de fesse et la vraie vie ?
L’auteure de l’article est absente pour la semaine mais trouvera avec plaisir vos commentaires en rentrant de vacances
Mais t’as bien fait de persévérer, ton point de vue est utile. Quant à
une différence entre les films de fesse et la vraie vie, mais
haaaaaaaaan, comment peux-tu SUPPOSER de telles choses ?
@Hérisson : intéressant positionnement, c’est sympa d’avoir ce genre de point de vue
@Macaron : je crois que les gonzesses sont assez nombreuses à se sentir réceptives au marketing du parfum de chatte, au sens général du terme : souci constant de fraîcheur, d’esthétisme, etc… Est-ce bien ou mal, je ne saurais dire. Comme en toute chose, tout est question de mesure peut-être ?
@Mathieu : oui, WordPress est con parfois.
Pour la question des poils, ‘faut avouer que sans, c’est quand même plus pratique quand on va rouler une pelle au minou, hein.
Oui parce que manger des poils c’est pas mon kiff non plus donc tant qu’à faire, mieux vaut épilé ça m’évitera de recracher des poils toutes les cinq minutes /:
Pour l’odeur, par contre je rejoins tout à fait l’avis de l’article ^^
D’ailleurs, en parlant de poils, on peut quand même noter que la moustache et la barbe ne sont plus toujours au top de la « mode », et que les films X où les filles ont plein du poils au minou sont aussi assez souvent ceux ou les messieurs arborent une bacchante qui ferait craindre une irritation à mon minou (velu, lui) …
(bon, ok, vu la date du com, c’est pas dit que ce soit lu…)
Je suis agacée bien sûr par ce lissage du look à poil (ou sans) je veux dire hors vêtements, seules quelques considérations pratiques peuvent effectivement m’importer (ah, si, les poils sur les jambes, ça me gêne parce que les autres, j’entends par là les femmes essentiellement, ont dessus un regard peu sympathique qui se répercute sur le plan social. Ouais. chié.
Enfin, pour Zarph, je me permets de préciser que j’ai constaté que la zone embrassée n’est pas vraiment poilue en elle même, donc si tu coiffes d’une main douce la tignasse avant d’y mettre la bouche, tu devrais avoir moins à manger
L’odeur est juste un truc hyper important. Blindée de phéromones, elle participe complètement à l’alchimie propice à une bonne partie de sexe.
Pour l’exemple, je ne pourrais jamais coucher avec un mec qui porte le parfum Azzaro. J-a-m-a-i-s. Mais un mec qui a encore le goût de la mer salée sur lui, miam.
Les poils, en revanche, c’est juste rédhibitoire. Chatte pas épilée, cerveau dispersé.
Certes, certes, y a pas de justice en ce bas monde. Mais il y a de la grâce et la grâce, ici, c’est quand on tombe sur un homme qui les chattes non épilées, les femmes non aseptisées, les lits pas faits, les chambres où flotte dans l’air, l’odeur des sexes mélangés.
Il fallait lire « quand on tombe sur un homme qui AIME… »
Allez zou, je valide mais je reviendrai !
Je suis tout à fait d’accord avec Eve, qu’est ce qu’on a besoin de se trimballer partout avec des lingettes pour « rester fraiche » ?? Moi, à part après 3 jours de festival sans pouvoir se laver, je n’en vois pas l’utilité.
Et attends, t’as vu, ils font maintenant du « Hydralin Apaisa » pour les petites filles !!!! ( mais comment on faisait, nous, avant ??)
bizzz
@502 : ravie de te voir ici, et tu as bien raison !
@Hélène : pertinente, tj pertinente, Hélène
@Gaelle : ironie ?!!
dis donc, je n’arrive plus à aller sur ton blog.
[...] un autre article, sur un excellent blog totalement NSFW, une auteure explique que même nos organes génitaux sont [...]
pour ce qui est de tout aseptise je trouve ca tres con
par contre je dirais a Zarph d’etudier la carte de plus pres car si il bouffe des poils il est pas a la bonne adresse MDR,
je suis un vieu croulant de 48 ans et meme si je ne cherche pas la foret amazonienne, le ticket de metro me semble un bon compromis. je mets le lien d’un de mes billets ca rje tape ave 2 doigts et j’ai pas le temps de tout retaper MDR:
http://frenchi971.over-blog.com/article-23903225.html
je viens juste de decouvrir ce site grace a une amie de « ladiesroom » et je trouve le site genial^^
Si, le texte a une tonalité féministe.
Dans le sens où Eve laisse penser que la société impose un comportement à la femme, quasiment de manière autoritaire. « T’as plus le droit… » C’est une façon de voir les choses typiquement féministe.
En réalité, la société ne t’impose rien du tout. T’es libre de porter un caleçon si tu veux, ou pas de culotte du tout. Tu es libre de garder ta culotte toute une semaine.
Personne ne force les gens à acheter ces produits, et s’ils existent, c’est au même titre que tous les produits de notre économie libérale. Offre, demande. Demande, offre. Le tout encadré par la communication.
D’accord avec Heysenck.
Les premières à avoir du pouvoir la dessus, c’est nous les femmes.
C’est à nous de décider qu’on est bien comme on est, et pas vouloir toujours être mieux mieux mieux, au risque que ce soit la voisine qui le soit.
Après, on peut toujours dire que la presse, le porno, ça influence aussi. Mais imiter c’est un peu comme dire « ouais ok z’aviez ptet raison ».
Mais c’est le grand paradoxe de la femme, on ne veut pas être juste un bel objet, mais en même temps on est les premières à ne pas s’accepter comme on est (bien souvent finalement nos mecs nous acceptent nature!)
Pour le lavage en temps de ragnagnas (et en général d’ailleurs) m’a gynéco m’a fortement incitée à laisser tomber tous les produits chéros qu’on nous vend, et à retourner au bon vieux savon d’Alep.
Ben je suis beaucoup moins irritée de la chatte et ce savon ne sens rien de particulier (enfin rien de plus que le savon quoi).
Je confirme: Rien ne me fait débander plus vite que l’odeur du Taïti coco…
au temps des quadrupèdes, c’est l’homme qui masquait son sexe et la femme l’offrait … pas besoin d’un discours, observez par ex un cheval et une jument !
et depuis que l’humain est passé à la bipédie, eh bien c’est l’inverse cqfd !
Je n’ai jamais vu une telle concentration d’idées reçues, bien que j’ai déjà croisé multitudes de discours émasculés par la prise de parti de leur auteur. Au collège, on nous apprend à développer des argumentations contradictoires, ce qui a le mérite de nous obliger à considérer autre chose que nos opinions toutes faites, dommage que la leçon ait été aussi vite oubliée. En fait, je vais même être obligé de m’attaquer au texte point par point pour remettre les choses dans leur contexte.
Nous commençons donc par un problème d’image, car les sexes – comme n’importe quel sujet par ailleurs – sont concernés par l’opinion que s’en font les gens et se retrouvent accablés par des pensées fades et toutes faites dont l’auteur de l’article se fait la parfaite représentante, je ne sais pas si c’est voulu. Déjà, le ton est donné, l’avantage est donné à la verge au prix ridicule non pas d’un argument, mais d’une opinion qui, merci pour votre infinie miséricorde, sera développée dans les paragraphes qui suivent. Mais du coup, le problème d’image reste indiscuté. Peut-être aurait-on pu parler du terme « beau sexe », qui je vous le rappelle désigne la féminité et lui donnait à priori l’avantage dans le débat. Vous pourrez rétorquer qu’il s’applique avant tout au corps, et non à l’organe génital proprement dit, mais là arrive un deuxième élément. La nudité féminine semble plus facilement représentée et appréciée que la nudité masculine qui est plus facilement sujette à la censure. En effet, dans le domaine de l’érotisme, il est possible de montrer une femme jambes écartées, mais la bite « majestueuse » et « virile » sera consignée à la pornographie, en particulier si elle a le malheur d’éprouver du désir et d’être par conséquent en érection. Je ne vais pas m’étendre sur le sujet, je doute que l’on puisse désigner gagnant et perdant sans un véritable travail sociologique, mais je pense que vous voyez déjà à quel point cet article est partial.
En guise de démonstration pour le problème d’image, nous arrivons sur les dérives de notre société commerciale chérie. Je passerai rapidement sur le fait que l’on reproche à Mère Nature son travail pour les menstruations, là où on avait dit ne pas s’attarder sur les caractéristiques anatomiques. De toute évidence, nous devrions considérer que les étalages de produits manufacturés sont le reflet fidèle de leurs supposés consommateurs. Il est pourtant connu qu’un objectif des services marketing est de trouver les besoins à satisfaire dans l’échantillon de population ciblé, et même de créer les besoins si nécessaire par une habile manipulation d’idées bien établies. Un des domaines privilégiés de notre société est l’hygiène, puisqu’à la fois couplé à la santé et à l’apparence, et par extension à la séduction. Aussi voyons-nous des nouvelles gammes de produits débouler dans nos rayons sans arrêt, et dont leur prétention est de bannir un côté naturel sale et mal foutu pour promouvoir une beauté artificielle et saine, même si paradoxalement la nature est maintenant associée à un équilibre sain par opposition à une industrie saturée en produits douteux voire dangereux, la seconde se cachant hypocritement derrière la première. Mais les conclusions de l’article vont dans un autre sens : ce serait la mauvaise image du vagin qui lui imposeraient nombre de rituels hygiéniques aussi contraignants et coûteux que ridicules. Mais je pose la question, combien d’hommes imposent à leur partenaire l’utilisation de désodorisants intimes ou de protège-slips à longueur de temps ? Je n’ai pas de chiffres sous les yeux, mais je ne pense pas me tromper en avançant que la plupart d’entre eux sont rebutés par les odeurs artificielles là où ils pourraient trouver une odeur de femme propre à les rendre fous de désir. De même, je doute qu’ils se soucient à ce point de la protection de la dentelle fine, surtout pour ceux qui ne sont pas rebutés par les menstruations de leur partenaire quand il s’agit de les pénétrer. Tout cela me parait être des considérations féminines, et d’ailleurs je ne sais même pas si ces produits se vendent si bien. Mais intéressons-nous un instant à l’hygiène masculine pour nous faire une meilleure idée.
A force de parler de la « saleté » du vagin, on en oublierait rapidement ce qu’il en est pour le pénis. Niveau partialité, on est servi ici aussi. L’homme pourrait se laisser aller autant qu’il veut, de toute façon il serait accepté comme ça. Certes, il est vrai que la femme est sensée s’épiler plus qu’un homme, les jambes avant le maillot, mais de là à prétendre que les hommes peuvent laisser les poils pubiens dépasser sans qu’on les regarde de travers, c’est largement exagéré, d’autant plus qu’on commence déjà à rigoler quand ils ont les poils du torse qui dépassent de la chemise. Du reste, si on écoute la publicité, les hommes ont aussi leurs obligations, à commencer par un rasage quotidien de très près, et aussi exhaler en permanence des odeurs artificielles pour masquer les naturelles, condition sine qua non pour pouvoir attirer les femmes selon la publicité. Mais la propagande commerciale s’arrête là, car les femmes ne semblent pas exiger davantage. S’il existe des savons, lotions et désodorisants pour pénis, ils se vendent mal, les hommes sont moins pointilleux sur les femmes sur leur hygiène, il est plus difficile de les convaincre de la nécessité de la chose, surtout quand ils sont déjà persuadés que « ça fait tarlouze ». Je ne vois pas les entreprises engager des campagnes coûteuses quand le résultat risque d’être quasiment nul. Mais sur le sujet de l’image du sexe masculin quant à l’hygiène, l’auteur de l’article a fait l’impasse sur un phénomène de société passablement ignoble. Cela nous vient des Etats-Unis, l’idée qu’une bonne hygiène du pénis ne peut passer que par la circoncision, l’éducation est carrément remplacée par l’ablation, la mutilation. Vous m’excuserez des termes forts, mais on est quand même sur un niveau bien au-delà d’un pauvre désodorisant pour chatte. Là pression est telle que certaines femmes iront jusqu’à refuser de coucher avec un homme non-circoncis par peur d’attraper une maladie, c’est dire le niveau de connerie. Pour rappel, un sexe propre, masculin ou féminin, lavé correctement contient beaucoup moins de germes et bactéries qu’une bouche propre.
Avant d’aller plus loin, j’aimerais m’attarder sur l’épilation. Comme je disais, les femmes y sont plus assujetties que les hommes. Cela fait un bout de temps que la femme est montrée sans poils, d’une part à cause d’une idéalisation esthétique, d’autre part car si l’on tentait de les représenter, que ce soit en peinture, en dessin ou en sculpture, cela donnerait presque invariablement quelque chose de vraiment touffu, alors à moins de vouloir représenter la femme à barbe du monstre poilu, on s’abstient tout naturellement. C’est devenu plus flagrant après l’apparition de la photographie et de la vidéo, puis de la pornographie moderne : là ce n’est plus une représentation d’un corps de femme, mais l’image fidèle d’une femme visiblement épilée. Mais c’est également vrai pour les hommes qui s’épilent pour se plier aux exigences télévisuelles du moment. Pour ne parler que du sexe, les pénis sont montrés imberbes presque aussi souvent que les vagins. Il faut dire que dans les années 70 on avait encore droit aux poils, et que ce n’était pas forcément appétissant, surtout en gros plan où l’on voit deux toisons pubiennes se mêler sans pouvoir distinguer les sexes eux-mêmes. Le toilettage intime fait son chemin parmi les hommes, mais sans trop de succès pour la bonne raison que la plupart des femmes n’apprécient pas ou s’en foutent complètement, alors que dans beaucoup d’esprits c’est encore associé à un manque de virilité. Alors pourquoi se donner du mal pour rien ?
Le problème évoqué n’est donc pas une question de guerre des sexes comme le titre de l’article le suggère, et non plus de l’image que l’un a de l’autre. Nous avons d’une part la question de notre société commerciale qui nous pousse à une consommation irréfléchie, et d’autre l’image que les gens se font d’eux-mêmes. Nous sommes libres quant à nos habitudes hygiéniques et vestimentaires, et je remarque assez peu de pression dans ce domaine. Je dirais même qu’à mon sens les femmes exercent plus de pression sur leur partenaire sur la question vestimentaire que le contraire. J’ai connu nombre de filles « nature » qui prennent peu soin d’elles, et pourtant je ne vois pas les hommes refuser leurs avances ni les critiquer, sauf rares exceptions. Je trouve les commentaires ici-présents plus pertinents que l’article en lui même. Après tout, si je veux consommer bêtement du cliché, je préfère m’abrutir devant ma télé que d’imposer à mon cerveau avec des lectures stériles.
Je suis en désaccord !
La chatte, au moins, elle ne se coince pas dans la braguette !
Hé, c’est pas un avantage, ça ?
@Farfadh : ce n’est pas un chaton qui vient de mourir, là, mais carrément toute une portée… sans compter que tu sembles faire un fameux contre-sens puisque, si je comprends bien (ai-je bien compris ?), tu n’as pas saisi qu’il s’agissait d’ironie et que l’auteure dénonce précisément tous ces clichés dont elle parle (résultat : tu redis exactement la même chose mais elle, elle l’a fait avec humour.)
J’ai adoré cet article, j’ai ri, et je me suis sentie mieux après l’avoir lû.
Ca fait des mois que je me fais violence pour être au top du top pour mon copain.
J’essaie de toujorus sentir bon, et dernièrement j’ai testé l’épilation intégrale.
Je viens de me rendre compte en lisant cet article, que je me suis montée la tête toute seule lol … mon copain en m’a jamais demandé une chose pareille et n’a jamais semblé géné par quoi que ce soit, je crois qu’il m’aime épilée ou non … alors jene sais pas ce qui m’a poussé à faire ça, mais ce qui est sûr c’est que c’est moi qui me suis mis la pression …
J’aime beaucoup ce site bravo ^^
Je trouve que même les propos crûs sont très respectueux et fins, il y’a une bonne dose d’humour la dedans, ça réchauffe les coeurs et je lis détendue et avec grand plaisir !
Farfadh n’a pas completement tord. L’article de Eve manque de nuances. On dirait presqu’elle aime poser sa chatte en martyre de la discrimination. (mais comment je parle moi? Vous déteignez les filles)
L’épilation n’est pas une question de discrimination mais de mode et de gout. Je crois même avoir lu sur ce site que le cunni c’est tellement meilleur pour vous les filles quand vous êtes épilées …
Et puis sur les questions d’hygiène y a pas photo. Ce sont les femmes qui aiment sentir la fleur de jasmin et qui se soucient de protéger la dentelle fine. Que les commerçants essayent de leur vendre n’importe quoi n’engage ni les hommes, ni la société.
Très juste aussi les remarques de Farfadh sur l’hygiène des hommes, l’image d’une bite en érection et l’épilation au masculin.
Désolé Eve. Mais nous, ta chatte, on l’AIME et on se prend pas la tête. T’a entendu ?
et si je te mettais ma bite dans la bouche histoire que t’aretes de raconter des conneries? ta rien d’autres a foutre que d’écrire des articles de merde sur des sujets que tlm s’en fout? je pense qu’on devrait se sodomiser le trou du cul et boire le foutre de jacques chirac..on pourait aussi faire un gang bang avec un troupeau de mouton et bouffer les poils d’anus de claude makélélé..qu’en pensez-vous?
Et si tu t’en fous, tu es libre d’aller voir ailleurs !!! Ca me tue de lire des commentaires aussi débiles ! Et puis, pour faire taire quelqu’un, tu peux utiliser ta bouche, mais bon vu le contenu qu’elle déblatère, mettre ta bite ds la bouche de la personne que tu lis est peut-être une solution mieux adaptée à ton cas …
En tous cas j’ai bien ri en lisant ce texte, mais c’est vrai que ce sont les femmes elles-mêmes qui sont obsédées par l’aspect et l’odeur de leur intimité. Et puis je pense qu’il faut de tout pour faire un monde, et que s’il existe en vente des produits pour l’hygiène intime et l’épilation intégrale, ils sont bien destinés aux control freaks du pubis imberbe et inodore …
En son temps, la toute puissante reine Cléopâtre s’épilait déjà la chatte. L’épilation, que ce soit chez l’homme ou la femme était également un élément incontournable de séduction (et sans doute d’hygiène) dans la Rome antique. Par ailleurs, l’utilisation de baumes parfumés était monnaie courante dans le monde antique ainsi que l’application massive (oui massive !) de nombreux parfums et essences diverses.
Le mot parfum lui même vient du latin per-fumum, signifiant » à travers la fumée » (Métaphore par rapport au poil?
)
En conclusion, tout est affaire de goût, de désir, et surtout de liberté individuelle.
J’ai bien trop peur d’avoir trop mal pour m’épiler à cet endroit…. Brrrrr… ça me fait froid dans le dos rien que d’y penser. Et pis ma chatte elle a une très bonne odeur naturelle, non mais.
. Propagande par les magazines qui sont fait pour et par des femmes en plus, donc c’est vraiment naze !!!
Et pis idée reçues, idées reçues, euh pas tant que ça malheureusement ……. Y a qu’à lire les magazines féminins où ils interrogent les mecs, et à chaque fois, ces mecs répondent qu’ils préfèrent une foufoune bien épilée et qui sent la rose hein… Que ça soit vrai ou pas, moi j’appelle ça de la propagande, et ça nous rentre dans le cerveau, et donc ça vaut la peine de faire un article de ce genre qui est en plus bien rigolo
Et vlan ! Voilà qui est dit et bien dit !
A mort les chattes sans odeurs, sans poils … et parfois sans saveurs (si si, j’vous jure, et y’a rien de pire qu’un cunnilungus sans goût pour faire retomber l’excitation de l’instant)
Je vais même vous dire un truc : alors qu’avant, je ne rechignais pas à regarder quelques photos érotiques, je ne le fais plus du tout. Non seulement parce que j’ai grandi et pris conscience de l’exploitation qui se cache derrière (mais c’est un autre débat), mais aussi parce qu’à force de voir des chattes épilées, j’avais l’impression de mater des photos pédophiles !
Bref, pour conclure. Mesdames, rassurez-vous, tous les hommes ne sont pas fans de l’aseptisé. Et comme disait Desproges : Femme, femme, ne marche pas dans la mode, ça porte malheur !
Bonsoir, nouvelle lectrice je me permets d’ajouter ma pierre à l’édifice.

)
Perso je fais partie de la catégorie « petit triangle » depuis quelques années (parce que l’intégrale oue bon, pas envie de ressembler à une gamine de 5 ans non plus)… je fais ça pour moi, pas pour plaire à un homme ou pour le garder, mais parce que j’ai le poil long (et brillant mais ça on s’en fiche) et que les poils qui accrochent à la queue pendant la pénétration c’est pas génial niveau sensations… et, cerise sur le sunday, je suis beaucoup mes lèvres sont plus sensibles depuis que je les débarrasse de leur toison
Et niveau hygiène, je n’ai plus aucune mycose depuis que je lave ma chatte à l’eau uniquement
Bonne continuation et merci pour ce blog découvert hier (par mon homme qui aime beaucoup mon parfum naturel
Omagad…Les hommes aimeraient donc les odeurs de foufe?
J’en suis arrivée à croire que non, vu le commentaire reçu un jour par mon cher et tendre ex! Monsieur a décrété que non,il ne pouvait pas, ça sentait trop fort (j’en rougis jusqu’aux oreilles, de le dire). Sauf que, épilée intégralement, adepte du protège-slip quotidien et des douches 2/jour ,je ne voyais pas quoi faire de plus!
Résultat, après des années à adorer le cunni,sans commentaire aucun des précédents qui pourtant y ont fourré la langue en plusieurs circonstances pas forcément clean; pouf, peur et crispation totale dès que mon partenaire s’approche du bas. Je me suis collée un put*** de complexe de mer** sur ce que j’adorais. Et inutile de préciser que pour une nénette en quête d’orgasme, ça retarde encore le schmilblick.
Au final, je me demande, mais ça sent quoi la chatte des autres? Je ne suis pas loin de tester le broute minou, histoire de savoir par moi mm à quoi m’en tenir…
http://www.glamourparis.com/amour-et-sexe/dans-la-tete-des-hommes/diaporama/epilation-ce-que-veulent-les-hommes/2849/image/308638
…
Ce qu’il faut pas lire dans les magazines féminins.
@ zazou
Je rebondis sur une question que tu poses dans ton dernier commentaire et qui a l’air de te travailler. Je te réponds juste en tant qu’homme gourmet de la chose, histoire que tu aies quelques éléments de réponse qui n’engagent vraiment que moi.
Une chatte peut sentir bien des choses, ça dépend de sa propriétaire en premier lieu, et ensuite du moment de la journée, de son état hormonal, de la proximité ou non des règles, de la douche, d’être allé aux toilettes ….
Certaines femmes sentent naturellement fort quelque soient les paramètres précédents, d’autres auront presque toujours une odeur très discrète, ça varie vraiment énormément. Comme le goût d’ailleurs.
De manière très très très générale, et uniquement en ce qui me concerne (grosse prise de pincettes, j’espère que tu notes), la chatte sent parfois quelque chose d’un peu salé, voire de marin. Après va t’amuser à décrire une odeur et les infinies subtilités. Essaye aussi de décrire une couleur à un aveugle de naissance, c’est un peu la même idée.
Mais quelque soit l’odeur, ton odeur, ne te bloque surtout pas dessus. Un exemple. Perso j’ai beau aimer les odeurs corporelles, dans la relation sexuelle et à côté, ben j’ai déjà été un peu dégoûté de certaines chattes à la forte odeur, tout autant que déçu par la quasi-absence d’odeur chez d’autres.
Tout dépend de la partenaire, sans que l’on puisse le savoir à l’avance, et ma théorie sur le sujet est que l’odeur n’existe presque pas dans l’absolu, elle n’est qu’un ressenti. Or ce ressenti dépendra 10 000 fois plus du lien avec la personne (+ âge du capitaine, conjonction astrale et horoscope) que de sa « véritable » odeur. Ce lien n’a pas forcément à être fort, ça peut être un coup d’un soir, mais il conditionnera entièrement le ressenti.
Enfin bref, ne change rien si tu veux mon avis, et reste la plus naturelle. Pour tenter de résoudre une hypothétque histoire d’odeur (ça peut être le gars le problème tu sais), se raser intégralement et se laver 10 fois par jour est une belle connerie. Si c’est juste esthétique (le rasage) et/ou que ça te plaît tout simplement parce que tu te sens mieux comme ça (lavage+ empilage de couches), c’est une autre histoire bien sûr. L’essentiel est que tu te sentes bien pour toi, pas en pensant à ce que peut en penser l’autre. Et puis si t’es pas à l’aise, pas de le devenir dans une relation. Encore moins de pécho.
Mais ce n’est que mon avis.