Comme une force sauvage qui se laisserait aller Venant de cette forêt que j’ai tant délaissée Enlaçant tout mon être et le tirant sans fin Vers le bien-être profond qui est désormais mien. Mais il me faut bien plus que ces élans subtils Et je descends ma main comme un serpent docile Délaissant ma poitrine, se portant vers ce point Qui enferme ma passion dans son profond écrin. J’aime sentir les pulsions qui m’emplissent toute entière Et ton corps qui s’étend sur moi et qui m’enserre, Tu t’appropries ma peau par de tendres caresses Renforcées par mes doigts qui excitent ma tendresse. Alors que nos élans se font bien plus sauvages, Je sais que ton mouvement autant que mes massages Me feront parvenir à un autre rivage Et nous serons ensemble dans ce doux paysage.