Article 1 : (pas trouvé de titre) C'est un des dessinateurs et rédacteurs de !q magazine qui vint me supplier moi, Mister-Shit, de rédiger un article sur l'homosexualité. Etant d'une grande clémence, j'ai accepté et j'ose espérer que ce court article soit digne de bonne lecture. Mais étant du sexe masculin et n'étant pas lesbienne, je ne m'aventurerais pas à parler d'amour entre femmes, ayant peur (hou !) de commettre involontairement des erreurs de compréhension en ce qui concerne la psychologie féminine. Mais, pour parler d'homosexualité, faudrait-il encore savoir ce qu'elle est. Deux femmes qui se broutent le minou ou deux hommes qui s'enculent, c'est l'image qui vient a l'esprit d'une majorité de personnes lorsqu'elles entendent parler d'homosexuels, même parmi celles qui ne sont pas hostiles à cette préférence amoureuse (ou sexuelle pour les adeptes des termes plus "officiels"). On s'image un acte sexuel avant de voir une vie de couple des plus simples. Quand deux homos pourront danser un slow sans que personne ne les regarde plus avec cette insistance due à l'inhabituel et/ou l'incompris, l'"harmonie sexuelle" sera atteinte (il y a du boulot sur cette terre, et ne parlons pas des autres maux du monde). Les homos veulent les mêmes droits que les hétéros, certes, mais le plus important des droits reste celui à l'indifférence. Il me semble qu'il n 'y ai pas de réelle case dans lesquelles se ranger puisque au fond tout le monde devrait être naturellement disposé à toutes les possibilités, quelles soient expérimentales ou le fruit de nos vraies inclinaisons ? Mais peut-être pas, il y a beaucoup d'hétérosexuel(elle)s trop fier(ière)s de leur hétéroraniania pour soutenir cette hypothèse, voir même se sentir insulté(ée)s qu'on puisse soupçonner d'eux(elles) la honte de la déviance. Le "dis moi avec qui tu couches, je te dirais qui tu es" est-il vraiment un bon proverbe ? Mais peindre un beau tableau de la communauté serait tout de même très hypocrite, car je ne pense pas que les hétéros soient aussi libérés et offerts dans leur sexualité ; le sexe est boisson commune et se consomme dans des lieux de rencontres comme certains endroit du bord de Seine (buvez la Seinoise, eau minérale pure), les saunas gay, les parcs de rencontre comme les jardins des tuileries du musée du Louvre où l'on peut "consommer sur place" (c'est malheureusement une expression utilisée, dans le sens ou vous l'entendez). On ne peut pas vraiment accuser le coup et dire les homosexuels débauchés, imaginez que tous les hétéros de la terre deviennent homos et vice-versa : c'est tellement bon d'être avec des gens comme nous, qui ressentent ce que nous ressentons, qu'on peut en venir a souhaiter un maximum de rencontres. Et l'amour est tellement difficile à trouver qu'au fond, puisque le sexe crée un lien plus ou moins fort, des rencontres amoureuses peuvent même se faire par cette culture du !q. Il n'est pas rare de voir des garçons hétérosexuels se vêtir avec des vêtements que beaucoup d'homosexuels mettaient avant que ce courant vestimentaire atteigne le "côté obscur de la force", mais il faut aussi reconnaître que la majorité des homos font très attention à leur apparence physique. Je ne connais pas grand chose à la mode chez les homos, mais je peux dire que des musiciens comme Mylène Farmer, Madona, Barbara et pratiquement toutes les vieilles tronches ainsi les discours du pape ou des série télé comme The L-World ou Queer as Folk sont friandises pour la clientèle homosexuelle. Avec quelques indications d'un collègue patissier. La messe est faite, dite amen. ---------------------------- pheukiou Article 2 : Guide de la Sodomie (Youpi !) Ce paragraphe s'adresse à tous ceux qui souhaitent se lancer dans la sodomie, mais qui ne savent comment s'y prendre (bande de nazes). Le point G masculin. Il ne s'agit en aucun cas de la prostate ; mais en revanche, il peut en effet s'agir de celle-ci. Certains hommes préfèrent tout simplement la jouissance du phallus à celle du !q, qu'ils soient hétérosexuels ou homosexuels (choisissez votre point G !). Ces deux sensations sont tout simplement trop différentes pour être comparées. Première étape, le lavement. Et oui, à moins d'avoir des trips sexuels en rapport avec les fientes (comme l'auteur de cet article), évacuer ses excréments est tout de même une notion d'hygiène importante. C'est pas compliqué, il suffit d'aller aux toilettes ! Car contrairement à ce qu'on pourrait croire, une évacuation naturelle suffit à tout retirer ; si vous êtes constipé, le débouche-chiotte, le napalm ou le tire-bouchon sont des solutions envisageables et pour ceux qui possèdent une notion de salubrité annale plus pointilleuse, un lavement à l'eau du rectum est la meilleure solution envisageable. C'est beau l'amour ! Seconde étape, préparation. Arriver à détendre son partenaire vierge (même s'il ne l'est pas d'ailleurs), et voilà déjà la première moitié du travail accomplie ; car même si celui-ci n'a aucun préjugés ou angoisses sur la pratique, l'organe n’étant pas accoutumé à ce traitement, il n'aura pas le réflexe de collaborer (saloperie !). Ensuite, ce n'est qu'un travail d'élargissement, petit à petit, à l'aide de ses doigts (ou autre chose, c'est votre vie après tout, ça ne me regarde pas et je m'en fout) et l'application de lubrifiant (gels, salive, huile d'olive, nougatine périmée) autour de l'organe et éventuellement autour du pénis. Le mucus annal, bien que moins efficace que les sécrétions vaginales, aide à la pénétration. Le poppers, bien que son utilisation ne soit pas des plus romantiques (ni des plus sûres médicalement parlant), aide à décontracter les portes de Sodome. Troisième étape, libidomiam-miam. Vous pouvez y aller ! Amusez-vous ! L'utilisation de gel à base d'eau ou de silicone est nécessaire lors d'un rapport protégé, ces lubrifiants ne nuisant pas au préservatif. Pour plus de sécurité, vous pouvez vous tricoter un condom en laine… si, si ! C’est très efficace ! Actif, passif. Chez les homosexuels masculins, les termes d'actifs et de passifs sont employés pour diviser les deux hommes lors du coït, selon leur place dans le coït. L'actif est celui qui pénètre tandis que le passif est celui qui se fait pénétrer. Pourtant, celui qui pratique une fellation sera souvent considéré comme étant passif, bien que lors d'une fellation la personne qui s'active le plus est bel et bien celui ou celle qui la prodigue. Allez comprendre, malheureusement, les homosexuels adoptent ce genre de termes ; s'enfermant selon moi dans des catégories qui n'ont en aucun cas lieu d'exister... qui a envie de passer son temps à se contenter d'une unique position ? Retenez qu'une préférence ne doit pas être un obstacle à la variation des plaisirs. ------------------- pheukiou