• Les débuts du latex
: les préservatifs sont fabriqués à partir de latex naturel. Avant même
que le latex n'arrive à l'unité de production, il subit toute une
batterie de tests de contrôle afin d'assurer sa qualité. Une fois ces
tests de contrôle qualité passés, le latex est transformé en une
matière exploitable. Parce que le latex est une matière naturelle (très
semblable au lait dans de nombreuses de ses propriétés physiques), il
peut cailler ou tourner. Après l'adjonction de stabilisateurs, de
conservateurs et d'agents vulcanisants, la qualité et la consistance du
latex sont à nouveau vérifiées. Ce processus est connu sous le nom de
"composition".
• Trempage dans le bain de latex
: le latex ainsi composé est maintenu à température dans une cuve dans
laquelle sont immergés des moules en verre. Lorsque les moules passent
doucement dans les cuves, une couche presque invisible de film en latex
adhère à leur paroi. Le revêtement en latex est alors séché à l'air
filtré pour éviter la contamination atmosphérique. Après le séchage,
les moules sont à nouveau trempés et séchés. A la fin du processus de
"trempage", les extrémités ouvertes des préservatifs venant d'être
moulés sont enroulées pour former une ceinture ou un petit bourrelet.
Alors qu'ils sont toujours sur les moules, les préservatifs passent
dans un four pour vulcaniser le latex. Les préservatifs passent dans un
bain pour les décoller des moules avant d'être enlevés par des jets
d'eau à haute pression. Ils sont alors séchés.
• Lavage et rinçage
: le film latex subit un certain nombre de lavages et de rinçages afin
d'éliminer un maximum d'allergènes chimiques et protéiques permettant
ainsi d'obtenir des produits à faible, voire très faible allergénicité.
• Vulcanisation
: les propriétés finales du latex, à savoir élasticité et résistance,
sont obtenues par l'opération appelée vulcanisation qui s'effectue par
le passage des formes enduites du film latex dans des fours de cuisson
chauffés à une température s'élevant entre 50°C et 120°C.
• Lavage et démoulage : le film latex est à nouveau lavé puis ôté du moule (opération manuelle ou automatique).
• Séchage et conditionnement unitaire
: les préservatifs sont ensuite séchés, roulés et enduits d'un
lubrifiant. Ils sont conditionnés à l'unité sous sachet soudé, par
fermeture thermique.
• Contrôle : les
préservatifs subissent des tests électroniques, puis des échantillons
sont prélevés dans chaque lot pour un contrôle qualité. Ils sont
remplis de 300ml d'eau et suspendus pendant trois minutes. La moindre
fuite de liquide est observée en enroulant les préservatifs dans du
papier buvard. Au moindre défaut, le lot entier est rejeté et mis au
rebut. D'autres échantillons sont prélevés afin d'en vérifier la taille
et l'épaisseur. Certains de ces échantillons sont vieillis
artificiellement en les soumettant à des températures élevées, afin de
s'assurer de leur qualité à la fin de leur cycle de vie de 5 ans.
• Tests supplémentaires
: le "Test de Gonflage" est sans doute le plus impressionnant : il
s'agit d'un test d'élasticité et de résistance consistant à gonfler un
préservatif jusqu'à ce qu'il atteigne son point de rupture.
Habituellement, un préservatif peut contenir 40 litres d'air,
l'équivalent de 26 bouteilles d'eau de 1,5l, avant d'éclater.
• Conditionnement du produit fini
: selon la demande, les préservatifs sont emballés par boîtes de 3, 4,
6, 12, 24, ou 54, voire même sous pochettes individuelles. Une fois
conditionnés dans leur emballage collectif, les préservatifs sont
ensuite placés dans des boîtes de regroupement de 120 ou 144 unités
selon les références. A ce stade, ils peuvent enfin être commercialisés
auprès des différents circuits de distribution.
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