Les Japonaises qui font fantasmer la gent masculine internationale s'interrogent, et c'est bien légitime, sur l'art et la manière de mieux profiter de ce que la nature leur a donné avant qu'elle ne le leur reprenne: la faculté de jouir. Selon le très sérieux magazine "Nikkei Woman", l'épanouissement sexuel n'est pas au rendez-vous, même si sur le plan sentimental elles se disent plutôt satisfaites. En moyenne, ces dames s'adonnent au plaisir de la chair 3,8 fois par mois, soit près d'une fois par semaine, pendant en moyenne 42 minutes. Si 70% d'entre elles disent avoir des relations sexuelles suivies avec un partenaire et trouver que ça se passe "à peu près bien", quand tel n'est pas le cas, elles n'osent pas le lui dire. Et c'est donc là que le bât blesse. Selon les dires d'un chercheur spécialisé dans l'érotisme, les ancêtres des Japonaises du XXIème, les femmes de l'ère Edo, étaient sexuellement plus épanouies, plus heureuses. Nos contemporaines de l'archipel, elles, n'osent pas enseigner à leur partenaire comment s'y prendre pour ressentir du plaisir ni leur faire part d'idées nouvelles. Et toute l'artillerie pornographique qui s'étale aujourd'hui sans complexes au Japon n'a pour seul objet, selon ce chercheur, que de répondre aux désirs masculins, ce qui n'était pas le cas des estampes érotiques d'antan. Les femmes s'en plaignent d'ailleurs, qui considèrent que les films X ont tendance à avoir une sale influence et à transmettre de mauvaises pratiques à ces messieurs. Enfin, selon les éminents spécialistes qui se sont penchés sur la question, la source du problème provient d'une dépréciation de l'image que les femmes de plus de 30 ans ont d'elles-mêmes. Car les médias, entre autres, n'ont pour modèles que des minettes de 20 ans ou moins. Du coup, les plus âgées manquent de repères, ne savent plus se situer, et perdant confiance en elles-mêmes, elles ne savent plus comment assumer leur corps, ni en profiter. Ne croyez pourtant pas, chers lecteurs, que les mâles étrangers sont perçus comme des remèdes aux maux des Nippones, car ces dernières jugent aussi que l'influence extérieure n'est pas étrangère aux dérives sexuelles de leurs partenaires autochtones. C'est que du temps béni d'Edo où les femmes nippones étaient sexuellement plus épanouies, le Japon vivait en quasi-autarcie, sans étrangers. Et vlan!!!!